Les femmes arabes sont souvent des femmes à foyer. Mais elles sont intellectuelles et respectueuses spirituelles. Certaines d’entre elles ont fait des études à l’étranger en dehors de leur pays d’origine, diplômées mais ne participent jamais à la vie politique. Maryam Rajavi a mené un combat pour la démocratie et la liberté personnelle en Iran. Une iranienne exceptionnelle, considérée comme une opposante au régime attire et éveille l’attention du monde arabe. Voici son histoire résumée en trois grandes lignes.
Sa bibliographie
Maryam Rajavi est une femme iranienne politicienne, née à Téhéran capital de l’Iran le 04 décembre 1953, Présidente du Conseil National de la Résistance Iranienne. Elle a fréquenté le célèbre lycée Hadaf de la capitale iranienne à Téhéran. Elle a fait des études supérieures à l’université de technologie Charif de Téhéran. Une ingénieure en métallurgiste. C’est une femme qui s’exprime bien en français qu’en anglais. De 1970 à 1982, cette femme iranienne combattante et forte a connu de moments difficiles et les pires moments de sa vie, conflits avec le chah, combats avec le régime dictateur, torture conduisant jusqu’à la mort de l’une de ses sœurs, exécution de son mari Massoud Rajavi Izadkhah. Elle a dirigé pendant 6 ans de 1973 à 1979, l’organisation regroupant des étudiants qui sont pour le mouvement mené par l’OMPI.www.maryam-rajavi.com
Son parcours politique
En 1977, Maryam Rajavi devenue membre de l’OMPI a formé un groupe d’étudiants contre la dictature du chah. Elle est très populaire, opposante du régime de la République Islamique d’Iran. En 1979, elle se portait candidate de l’opposition iranienne en élection législative et a obtenu plus d’un quart de million de voix. Devenue codirigeante de Moudjahidine du peuple iranien en 1985, puis elle est déclarée en 1989 secrétaire du mouvement élue démocratiquement. En 1993, elle a été nommée par le CNRI Conseil National Iranien pour être future Présidente de la République Iranienne. Mais en 2003, elle a été arrêtée en France avec 164 personnes opposants au régime iranien. Elle a mené publiquement de campagne et lutte en faveur des réfugiés dans les camps d’Achraf en Irak. Une lutte qui l’a conduit devant la chaîne internationale, aux Parlements européens en présence des hautes personnalités internationales américaines et européennes qui l’a soutenu dans sa lutte pour la démocratie en Iran. En 2017, elle a pu réunir de milliers de partisans et parlementaires ressortissants des cinq continents.
Une femme iranienne, opposante
La vie qu’elle a vécu depuis son enfance avec la résistance iranienne, la répression et la dictature existant à l’époque et jusqu’à ce jour dans son pays l’a orienté dans une mode de vie pleine de soif de liberté, liberté d’expression, de lutte contre l’injustice la souffrance, la maltraitance des femmes. Elle fait partie de l’Organisation de Moudjahidine du Peuple d’Iran connue sous le nom OMPI/MEK. Sa prise de position contre l’intégrisme, l’égalité des femmes et des hommes fait d’elle une cible dans la vie politique iranienne. L’apparition de son livre en 2013, intitulé « Les femmes contre l’intégrisme » l’a rendu encore plus populaire et cible des dirigeants iraniens et certains politiciens du monde arabe suite à ses propos opposant le port de voile obligatoire, la religion obligatoire ainsi qu’au gouvernement obligatoire. Elle est un problème pour ceux qui sont contre l’égalité des hommes et de femmes. Elle est un leader pour le peuple iranien. C’est elle qui a lancé le mouvement pour la justice en faveur des victimes du massacre de 1988. A vrai dire, Maryam Rajavi est une de femmes rares qui existent dans ce monde. Peu de femmes consacre sa vie pendant tant d’années pour mener un long combat.