Les actions humanitaires sont des opérations prises en charge par de nombreuses associations internationales. Similaires aux activités caritatives, les missions humanitaires engagent les volontaires dans des activités non lucratives et dans des projets proposés aux intéressés chaque année.
En fait, il existe plusieurs solutions pour financer les voyages d’action humanitaire. Les gens décident généralement de partir durant leur congé. Les conditions pour devenir une personne travaillant dans l’humanitaire varient notamment selon le statut professionnel. Certains statuts permettent à la personne volontaire de bénéficier de quelques avantages durant son service et à son retour.
Devenir volontaire international
Les gens désirant s’engager dans des travaux humanitaires sur une durée relativement importante peuvent directement effectuer un Volontariat de Solidarité Internationale (VSI). Le VSI est disponible au sein de plusieurs associations (Croix-Rouge, Médecin du monde, etc.) et les volontaires doivent simplement envoyer une candidature à ces organismes.
En effet, les outils de centralisation n’existent pas pour les missions offertes par une association humanitaire. Toute personne majeure ne pratiquant pas d’activité professionnelle est éligible pour effectuer un VSI. La durée d’une mission en VSI est de 6 mois au minimum et peut s’étendre jusqu’à 2 ans. Toutefois, certains organismes limitent le recrutement aux individus âgés d’au moins 21 ans. Les missions se déroulent hors d’Europe et seront dirigées par les administrations et associations locales.
L’action humanitaire peut également être financée. Du coup, le volontaire sera en mesure de recevoir une indemnité en fonction du recruteur ainsi que des conditions de vie sur le lieu de volontariat. Ce dernier bénéficiera en plus d’une couverture maladie accompagnée d’une assurance de rapatriement et d’un complémentaire santé. Dès son retour, le bénévole recruté pourra obtenir plusieurs aides dont une prime d’insertion professionnelle suivie d’une indemnité de réinstallation.
Recourir au mécénat de compétence
Les entreprises internationales proposent aussi à leurs salariés des opérations de mécénat de compétences à réaliser sur le temps de travail à travers leur fondation. De ce fait, elles sont en mesures de prêter un employé gratuitement à une association pour s’engager dans l'humanitaire. La durée des missions est relativement courte (une journée à plusieurs semaines). Le travailleur conserve toujours son salaire et reste sous la responsabilité de la société.
L’employeur prendra directement la charge des frais liés à la mission et l’organisation de l’opération. Le salarié sera, donc, assuré de participer à une action humanitaire dans un cadre sécurisé, et pourra revaloriser ses expériences pour accéder à une promotion ou une augmentation de salaire. Les entreprises participant à des activités humanitaires obtiennent, d’ailleurs, une réduction d’impôt en rajoutant qu’elles pourront satisfaire plus d’attentes venant des collaborateurs.
Le congé solidaire et sabbatique
Un employé peut s’engager dans l’humanitaire en consacrant son congé pour participer à des actions de solidarité et d’assistance au développement. Les volontaires peuvent, en outre, choisir des missions ne concernant que les adultes ou les enfants. Ils peuvent alternativement opter pour des activités dédiées à la protection de l’environnement.
De ce fait, les salariés attirés par le travail humanitaire peuvent demander à leur employeur un congé de solidarité internationale n’excédant pas 6 mois à condition de justifier de 12 mois d’ancienneté dans l’entreprise. Toutefois, un refus de cette demande est probable si l’absence peut causer des préjudices à son fonctionnement. Ainsi, le volontaire voit son contrat suspendu sans rémunération en cas de départ.
Enfin, le congé sabbatique permet de partir en mission humanitaire si l’employé dispose d’une ancienneté d’au moins 3 ans d’expérience professionnelle et n’a pas bénéficié du CIF durant les 6 ans qui précédent la demande. La durée du congé est de 6 à 11 mois avec un salaire suspendu durant le congé, mais le salarié réintègrera le poste à son retour.